Sur le menu des réjouissances vrombissantes de la saison 2025 récemment dévoilé, il occupe la 5e place, au virage du dernier week-end du mois d’avril. Mais sur la grille des temps forts à venir du côté du Castellet, c’est une nouvelle fois la pole position qui lui revient sans conteste.
Dans une grosse poignée de semaines, le Grand Prix de France Historique replantera son manège enchanté en terre varoise. Pour une septième édition - la cinquième ici après deux tours de chauffe à Magny-Cours - qui s’annonce encore plus grandiose que la précédente frappée du sceau de la réussite avec pas moins de 80.000 visiteurs venus faire le plein des sens trois jours durant au printemps 2024.
Depuis sa nomination à la présidence du circuit Paul-Ricard, voilà deux ans, Jean Alesi a érigé cet événement en priorité numéro 1.
"C’est aujourd’hui le seul grand rendez-vous national de la F1", martèle le pilote dont la longue trajectoire au top niveau (201GP disputés) avait débuté sur la piste aux étoiles du temple sudiste des sports mécaniques avec brio (4e du GP de France 1989 dans le baquet d’une Tyrrell).
Sous son impulsion, la déclinaison vintage va monter un peu plus en puissance les 25, 26 et 27 avril prochains. Il suffit de parcourir le copieux programme dévoilé à Paris lors du salon Rétromobile en compagnie de Laurent Vallery-Masson, le promoteur (HVM Racing) et Pierre Gosselin, le président de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA).
Au moment même où le V6 turbo hybride "made in Viry-Châtillon" fera sa tournée d’adieu avant d’être remplacé par un bloc Mercedes sous le capot des Alpine, on célébrera en grande pompe l’anniversaire du premier titre de champion du monde de la firme au losange. Cravachée par Franck Montagny, pilote-essayeur du team français il y a vingt ans, l’inoubliable R 25 à moteur V10 de 2005 qui faisait le bonheur de Fernando Alonso et Giancarlo Fisichella vous en mettra plein les oreilles pendant des démonstrations partagées avec deux illustres ancêtres: la RS10 turbo du regretté Jean-Pierre Jabouille (1979) confiée à son fils, Victor Jabouille, et la RE 40 ex-Alain Prost de 1983 à bord de laquelle prendront place successivement René Arnoux et Nicolas Prost.
Plus de 70 Formule 1 d'hier
Au total, plus de 70 Formule 1 d’hier et d’avant-hier meubleront le paddock et les stands. Avis aux tifosi: la Scuderia Ferrari brillera également de mille feux avec plusieurs monoplaces emblématiques réunies. L’occasion pour le président Alesi de s’administrer une piqûre de rappel en reprenant le volant d’une 412T2 trente ans après son seul et unique triomphe signé à Montréal (GP du Canada 1995). Forza Jean!
Outre les "pointures" déjà citées, deux champions du monde honoreront de leur présence la manifestation: Alain Prost, déjà tête d’affiche en 2024, et Jacques Villeneuve. Vous pourrez aussi croiser le chemin de David Coulthard, Mark Webber, Philippe Alliot, Yannick Dalmas...
Côté course? Quelque 13 épreuves au compteur! La série "Masters Racing Legends F1" rassemblera une trentaine de modèles iconiques des années 70 et du début de la décennie 80 majoritairement propulsés par ce cher vieux V8 Cosworth. Les plateaux F2 et F3 Classic, le Trophée Lurani de Formule Junior ainsi que les 200Km GT/Protos et l’inédit Masters Groupe C complétant une partition qui ne manquera pas de faire grand bruit...
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