Des mesures sanitaires encore en vigueur, mais pas en tribunes
Avec une épidémie de Covid-19 qui a considérablement perdu du terrain ces derniers mois, les mordus de Formule 1 ont retrouvé un Grand Prix du monde d’avant, à quelques exceptions près.
Nul besoin, en effet, de porter le masque(*) ou de présenter un test PCR ou un pass vaccinal pour prendre place dans les tribunes donnant sur le mythique tracé urbain. Celles-ci, d’ailleurs, n’auront pas de capacité restreinte durant ces quatre jours de batailles du rail et affichent déjà complètes pour le samedi de qualifications et le dimanche de course.
Le pass vaccinal en vigueur dans les zones à haute densité
En revanche, certaines zones du circuit demeurent toujours soumises à des mesures sanitaires, certes assouplies.
"L’annexe S de la FIA prévoyait des zones à haute densité et des zones libres. Elle a été modifiée, assouplie, au fur et à mesure et c’est désormais la réglementation du pays hôte du Grand Prix qui compte. Il a, néanmoins, été décidé de maintenir ces zones à haute densité", confie le Dr Robert Scarlot, médecin chef sur le Grand Prix de Monaco.
Ainsi, tous ceux travaillant ou évoluant dans la direction de course, la salle de presse, les stands, les paddocks de F1 et des courses annexes, le TV Compound doivent présenter un pass vaccinal en cours de validité.
"C’est-à-dire qu’ils doivent avoir trois doses sur trois, ou deux doses sur trois datant de moins de six mois. Pour ceux présentant une contre-indication médicale à la vaccination, un test PCR négatif de moins de 24 heures est nécessaire", poursuit celui qui couvre le Grand Prix depuis 1971.
Pas de tests PCR à grande échelle, donc, comme ce fut le cas l’an passé. Par ailleurs, le bon sens prime. Si une personne travaillant sur le circuit ressent des symptômes faisant penser à une contamination au coronavirus, il doit s’isoler immédiatement.
"L’allègement des mesures sanitaires est appréciable. L’an passé, c’était contraignant. Désormais, cela ne se justifie plus."
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