Fan zone supprimée, séances de dédicaces virtuelles, mesures sanitaires... On vous dit tout

Si ce 79e Grand Prix de Monaco sonne le retour de la foule dans les rues et les tribunes (annoncées à guichets fermés ce week-end), l’incertitude liée à la covid a contraint l’Automobile Club de Monaco au choix de la raison.

Thibaut Parat Publié le 26/05/2022 à 10:48, mis à jour le 26/05/2022 à 11:03
La traditionnelle séance de dédicaces dans les stands n’aura pas lieu cette année. Autre grande absente de cette 79e édition : la fan zone d’ordinaire nichée sur la place d’Armes. Photo Cyril Dodergny

L’habituelle Fan zone de la place d’Armes et la séance de dédicaces du vendredi ont été annulées.
Une décision prise ce début d’année alors que la nébuleuse covid ne permettait de se projeter quant aux futures restrictions sanitaires. Impossible dès lors d’imaginer ouvrir la Fan zone et d’en assurer sa sécurité sanitaire.

Des interactions sur les réseaux sociaux

À cela s’ajoute une entorse à l’exception monégasque de la part de Liberty Media. Pour la première année, en effet, la séquence F1 a été condensée sur trois jours (de vendredi à dimanche) au lieu de quatre. Plus de journée off le vendredi donc, et exit la traditionnelle séance des dédicaces des pilotes.

Ce mercredi 25 mai 2022, les premiers fans campés dans le virage de la Rascasse et derrière les rails de sécurité des stands, en quête d’un autographe ou d’un selfie, étaient forcément frustrés d’être plus éloignés des pilotes qu’à l’accoutumée.

Pour maintenir le lien entre les pilotes et leur public, l’Automobile Club de Monaco a toutefois programmé des échanges via les réseaux sociaux, notamment avec des écoliers. Et promet d’ores et déjà un "gros projet" en 2023.

Des mesures sanitaires encore en vigueur, mais pas en tribunes

Avec une épidémie de Covid-19 qui a considérablement perdu du terrain ces derniers mois, les mordus de Formule 1 ont retrouvé un Grand Prix du monde d’avant, à quelques exceptions près.

Nul besoin, en effet, de porter le masque(*) ou de présenter un test PCR ou un pass vaccinal pour prendre place dans les tribunes donnant sur le mythique tracé urbain. Celles-ci, d’ailleurs, n’auront pas de capacité restreinte durant ces quatre jours de batailles du rail et affichent déjà complètes pour le samedi de qualifications et le dimanche de course.

Le pass vaccinal en vigueur dans les zones à haute densité

En revanche, certaines zones du circuit demeurent toujours soumises à des mesures sanitaires, certes assouplies.

"L’annexe S de la FIA prévoyait des zones à haute densité et des zones libres. Elle a été modifiée, assouplie, au fur et à mesure et c’est désormais la réglementation du pays hôte du Grand Prix qui compte. Il a, néanmoins, été décidé de maintenir ces zones à haute densité", confie le Dr Robert Scarlot, médecin chef sur le Grand Prix de Monaco.

Ainsi, tous ceux travaillant ou évoluant dans la direction de course, la salle de presse, les stands, les paddocks de F1 et des courses annexes, le TV Compound doivent présenter un pass vaccinal en cours de validité.

"C’est-à-dire qu’ils doivent avoir trois doses sur trois, ou deux doses sur trois datant de moins de six mois. Pour ceux présentant une contre-indication médicale à la vaccination, un test PCR négatif de moins de 24 heures est nécessaire", poursuit celui qui couvre le Grand Prix depuis 1971.

Pas de tests PCR à grande échelle, donc, comme ce fut le cas l’an passé. Par ailleurs, le bon sens prime. Si une personne travaillant sur le circuit ressent des symptômes faisant penser à une contamination au coronavirus, il doit s’isoler immédiatement.

"L’allègement des mesures sanitaires est appréciable. L’an passé, c’était contraignant. Désormais, cela ne se justifie plus."

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.