Daniel Elena en version pilote pour le Rallye Historique de Monte-Carlo

Pour la vingtième édition du rallye, avec son meilleur ami Olivier Campana, le copilote monégasque le plus titré au monde reprend, pour la troisième fois, le volant de sa Golf fétiche aujourd’hui à Reims

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CEDRIC VERANY Publié le 27/01/2017 à 13:09, mis à jour le 27/01/2017 à 13:10
Daniel Elena et Olivier Campana vont courir ce rallye avec la Golf de leurs vingt ans. Photo ACM

Quand on lui demande ce qui le pousse à participer à ce rallye, Daniel Elena répond, au bout du fil, du tac au tac: «Le sport automobile, c’est ma passion et mon métier, c’est ma vie.» Pas besoin de plus de détails: le sport auto coule dans ses veines. Logique, donc, que le copilote monégasque le plus titré au monde s’engage dans son cinquième Rallye Monte-Carlo historique.

En tant que passionné et en temps que Monégasque, pour cette épreuve mythique dans l’histoire de la Principauté pour laquelle il loue «l’atmosphère unique, la convivialité et la bonne ambiance».

Petit détail qui compte, comme il l’a fait pour chacun des rallyes historiques, c’est dans le siège du pilote que Daniel Elena prendra le départ, quelques jours après son retour du Dakar perdu d’un cheveu.

Le poste de copilote dans la Golf, il le garde à son meilleur ami, Olivier Campana. Et les deux compères, qui démarreront l’épreuve aujourd’hui de Reims, utilisent pour la troisième fois leur Golf fétiche.

«Nous lui avons redonné les couleurs violet et fuschia qu’elle avait lorsqu’on a couru notre premier rallye ensemble, il y a vingt ans», souligne Daniel Elena.

"Je suis encoreplus exigeant"

Adolescents, ils prenaient leurs Mobylette pour aller voir passer les bolides du Monte-Carlo. «On partage toujours aujourd’hui notre passion de faire du sport, c’est une aventure entre copains», explique Olivier Campana.

Lundi, les deux amis se sont échauffés pour une séance de préparation sur les routes d’Entrevaux. Un an qu’ils n’avaient plus roulé ensemble, mais les réflexes sont vite revenus.

«Rouler à 50 km/h, c’est faisable pour tout le monde», plaisante Daniel Elena pour décrire les sensations qu’il ressent à avoir un volant entre les mains, après ce test de régularité.

Dans la voiture, vis-à-vis de son copilote, il se dit «encore plus exigeant; je me prends pour un vrai pilote», rigole Daniel Elena, repris par son ami: «C’est pas vrai, il est très gentil et j’ai de la chance de partager ma passion avec un champion du monde.» Sur le registre de la convivialité, ces deux-là sont déjà en pole position.

Les voitures sont attendues en Principauté ce samedi 28 janvier, entre 14h30 et 19h30, quai Albert-Ier.

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