Charles Leclerc seulement 7e sur la grille de départ du Grand Prix d'Autriche

Au volant d'une Ferrari SF1000 manifestement mal née, le pilote monégasque s'élancera de la 4e ligne ce dimanche 5 juillet, loin derrière les Mercedes de Valtteri Bottas, poleman de la course d'ouverture, et Lewis Hamilton.

Gil Léon Publié le 04/07/2020 à 16:59, mis à jour le 04/07/2020 à 17:02
Première addition salée lors des qualifications pour Leclerc et Ferrari... Photo AFP

Sur l'un des plus courts circuits de cette saison 2020 tronquée, l'addition s'avère pour le moins indigeste.

Au terme des qualifications du Grand Prix d'Autriche, Charles Leclerc, qui avait décroché la pole position l'an dernier à Spielberg, en établissant au passage le record de la piste de 4,318 km (1'03''003), pointe à près d'une seconde du temps de référence établi par le Finlandais vice-champion du monde 2019 (1'02''937).

0''986 de retard, très exactement...

Éclipsé par les deux étoiles Mercedes, intouchables comme prévu, le jeune ambassadeur de la Principauté a aussi dû s'incliner ce samedi face aux Red Bull de Max Verstappen (3e) et Alex Albon (5e). La McLaren de Lando Norris (4e) et la Racing Point de Sergio Perez (6e), tirent mieux leur épingle du jeu, également. 

La Ferrari SF1000 déjà vue en retrait lors des essais hivernaux, à Barcelone, est arrivée en Autriche sans aucune évolution technique, ni côté moteur, ni dans le domaine aéro. Par
conséquent, il n'y a rien de surprenant à la voir souffrir encore plus de la comparaison avec ses principales rivales depuis les premiers tours de chauffe, ce vendredi.

En qualif', Sébastian Vettel, le coéquipier du Monégasque, n'est d'ailleurs pas parvenu à franchir le cap de la Q2 (11e).

Et maintenant? Lors de la course, dont le départ est fixé à 15h10 ce dimanche, Leclerc tentera d'abord de sauver les apparences en limitant les pertes. Le podium autrichien gravi il
y a un an (2e derrière Verstappen), semble bien loin.

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