Attention, une Red Bull peut en cacher une autre! Ce dimanche, en Arabie saoudite, c’est celle de Max Verstappen qui a coupé la ligne d’arrivée la première devant les Ferrari de Charles Leclerc et de Carlos Sainz.
Après une mise à feu parfaitement maîtrisée, Sergio Pérez semble pourtant tenir le bon bout. La Red Bull n°11 creuse d’emblée un petit écart. Deux secondes et des poussières, de quoi se préserver d’une attaque de la Ferrari du leader du championnat du monde.
Mais le poleman mexicain va jouer de malchance lors du ballet des "pit stops". Juste après son arrêt, au 16e des 50 tours, la voiture de sécurité entre en piste suite au crash de la Williams du Canadien Nicholas Latifi. Une neutralisation dont profitent ses rivaux, Leclerc en tête.
Ce fait de course fait rétrograder Pérez d’un coup en 4e position. Une fois aux commandes, le Monégasque, qui a remplacé ses gommes "medium" par des "hard", comme Max Verstappen, tient la cadence.
Il profite d’une dégradation moindre pour accroître la marge, lentement mais sûrement.
Toutefois, à l’abord du money-time, le champion en titre revient dans le sillage de la rutilante F1-75 n°16, profitant d’une meilleure vitesse de pointe.
Si sa première attaque est contrée, la seconde fait mouche à trois tours du damier.
Contraint à l’abandon une semaine plus tôt à Bahreïn, Max Verstappen ouvre ainsi son compteur.
Battu in extremis, Charles Leclerc empoche tout de même des gros points et garde les commandes du championnat après deux manches avec 12 longueurs d’avance sur son coéquipier Carlos Sainz. "J’ai adoré cette course", a réagi le Monégasque, beau perdant. "Elle fut dure mais juste. Je suis un peu déçu, évidemment. On avait plus d’appuis aéro que Max. Donc on était plus rapide dans les virages... mais pas assez dans les lignes droites."
La prochaine échéance? Rendez-vous de l’autre côté du globe, sur le circuit de l’Albert Park, à Melbourne (GP d’Australie), qui accueillera l’épisode 3 dans deux semaines (8-10 avril).
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