Sûr et certain qu’il ne gardera pas un souvenir impérissable de cette 1.000e course de l’histoire de la Formule 1 depuis la création du championnat du monde en 1950.
Héros malheureux de la manche précédente, à Bahreïn, où la victoire s’était refusée à lui à cause d’une défaillance de son moteur, Charles Leclerc est cette fois passé à côté du podium.
Quatrième sur la grille de départ, le jeune successeur de Kimi Räikkonen au sein de la Scuderia Ferrari avait pourtant réussi un envol parfait, débordant imparablement Vettel à l’intérieur du premier virage dans le sillage des deux Mercedes intouchables en course comme en qualifications.
Hélas pour lui, il devra ensuite composer avec les choix stratégiques pas vraiment judicieux d’une écurie italienne déjà sous pression après un début de saison en demi-teinte.
D’abord contraint de s’écarter au profit de Vettel dès le 12e tour, Leclerc ne réussira jamais à combler le retard concédé plus tard après ses deux changements de pneus tardif.
Si les Fleches d’argent de Lewis Hamilton (1er), nouveau leader du championnat, et Valtteri Bottas étaient hors d’atteinte, le Monégasque pouvait viser le top 3. Il doit finalement se contenter de la 5e place derrière Vettel et Max Verstappen (Red Bull).
Prochaine échéance: le Grand Prix d’Azerbaïdjan (26-28 avril) sur le tracé urbain de Bakou.
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