Ce qu’il faut retenir du e-Rallye Monte-Carlo

Traverser la France avec des véhicules 100 % non polluants: c’était le pari de cette première. Retour sur les éléments marquants de la course, au lendemain de la fin de la compétition

N.H.-F. Publié le 17/10/2016 à 22:50, mis à jour le 17/10/2016 à 11:41
En haut : la voiture des vainqueurs, Artur Prusak et Thierry Benchetrit. En bas : hier, lors de la remise des prix. Photo ACM / Jo Lillini et ACM / FOLLETE)

Ça y est, ils sont arrivés. La première édition du e-Rallye Monte-Carlo s’est achevée hier. 31 équipages ont traversé la France, et roulé de Fontainebleau à Monaco.Ils ont fini par des étapes dans l’arrière-pays, rappelant le rallye Monte-Carlo, notamment le col de Turini. Particularité: tous ont roulé sur des véhicules non polluants. 100 % électriques, à hydrogène… En se débrouillant pour recharger les voitures. Ils ont donc prouvé que c’était faisable. Quelques conclusions à tirer de cette première édition… avant un nouvel e-Rallye, l’an prochain.

"UN SUCCÈS"

Pour Michel Ferry, vice-président de l’Automobile club de Monaco, qui a organisé ce premier e-Rallye, la compétition est «un succès».Il tablait sur une dizaine, peut-être quinze voitures et au final, il y a eu 31 équipages classés. Ensuite, parce que le rallye a permis de prouver que traverser la France avec des voitures électriques ou à hydrogène, c’est possible. En mode aventure: «Vous partez de Fontainebleau, vous devez arriver à Alès dans la même journée et vous vous débrouillez. On ne veut rien savoir». En mode aventure, et dans des conditions parfois difficiles… notamment avec le col de Turini de nuit…

L’EXEMPLE

Le rallye permet de faire passer un message: oui, le parcours est faisable en véhicules propres. Le classement dit la même chose. Si le gagnant est un habitué du genre, déjà vainqueur du Rallye Monte-Carlo des Énergies Nouvelles en 2013 et double lauréat de la Coupe des Énergies Alternatives de la FIA 2015 et 2016, beaucoup d’autres concurrents ont moins d’expérience. Pour le maire de Monaco Georges Marsan, par exemple, le rallye était une première. Comme la mobilisation sur les réseaux sociaux a été importante, ce message peut être, aussi, diffusé au plus grand nombre. D’autant que beaucoup de constructeurs ont pris le départ: Toyota, Renault, Kia, Tesla, Volkswagen…

"LES VÉHICULES DU FUTUR SE SONT EXPRIMÉS EN CONDITIONS RÉELLES"

C’est le Polonais Artur Prusak qui remporte cette première édition, sur une Toyota Mirai, un véhicule à hydrogène. Une première. D’où sa satisfaction: «Nous sommes doublement contents de l’emporter ici car c’était le tout 1er e-Rallye de l’histoire. Heureux également d’avoir réalisé une première mondiale avec un véhicule hydrogène en compétition. Nous aimerions enfin rendre hommage à l’Automobile Club de Monaco pour sa superbe organisation et surtout, d’avoir pensé une épreuve de ce calibre, première en son genre, qui a permis aux véhicules du futur de s’exprimer en conditions réelles…»

"C’EST UN PEU L’AVENTURE MAIS C’EST SYMPA"

Deuxièmes du classement, Christophe Ponset et Serge Pastor, deux employés communaux, finissent premiers sur véhicules électriques. Le premier revient sur cette «belle expérience» un peu stressante. «On avait le véhicule avec la plus petite autonomie. C’est le stress permanent de savoir si on va pouvoir recharger, arriver à la borne… Ce n’est pas évident. Mais c’est faisable. La preuve, on y est arrivés». L’employé communal a été marqué par la «gentillesse des gens», sur le parcours. Et des autres participants. Notamment de ce concurrent qui lui a «donné un tuyau pour pouvoir recharger sur la place du marché de Draguignan». Conclusion: «C’est un peu l’aventure mais c’est sympa».

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Monaco-Matin

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