C’est la surprise de dernière minute du 32e meeting Herculis, le sprinteur Jimmy Vicaut sera bien présent face à Justin Gatlin le 12 juillet prochain. Après plusieurs claques reçues lors de ses dernières courses notamment en finale à Marseille mardi dernier, le Français souhaite se reprendre au stade Louis-II afin de réaliser, une bonne fois pour toutes, les minima pour les championnats du Monde à Doha (28 septembre - 6 octobre) auxquels il tient tant (10’’06) : « C’est une question de confort mental », expliquait son entraîneur, Dimitri Demonière, au quotidien L’Equipe après la course du natif de Bondy. Cette victoire à Marseille en 10’’20 ne l’a pas fait beaucoup sourire, le Tricolore a quitté la piste la tête basse : « C’est dommage, je me sentais super bien », analysait l’athlète après cette course plutôt ratée malgré la victoire. Ce n’est pas la première fois cette saison qu’il sort frustré d’une compétition qu’il aurait due pleinement maîtriser. Le 10 juin dernier, lors du meeting de Cergy-Pontoise, il a réalisé des temps en séries bien loin de ce qu’il a déjà fait (10’’23 et 10’’25 en finale).
A Marseille, un démarrage poussif avec un temps de réaction bien trop lent lui ont fait perdre du temps pour réaliser un meilleur chrono. Venu pour se remettre en jambes mais aussi pour attraper une place pour Doha, le Français a manqué son objectif. Il a encore plusieurs dates devant lui pour passer sous les 10’’06. Ce retard n’inquiète pas son coach : « Il met bien en place les différentes phases techniques [...] Il n’y a pas de quoi être inquiet. Le chrono ne reflète pas du tout son niveau actuel, je suis plutôt serein sur la suite de la préparation ».
L’avenir passe par le meeting de Lucerne (Suisse), le 9 juillet prochain, avant de venir en Principauté le 12 juillet. Au moins, le co-recordman d’Europe du 100 m (9’’86) est fixé. Il connaît ses axes de travail pour se débarrasser de ces minima. Heureusement pour lui, la saison est encore longue. Et les Mondiaux, en raison de la chaleur extrême qui frappe le Qatar en août, programmés plus tard qu’à l’accoutumée.
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