Une plaque en l'honneur du sculpteur Umberto Bassignani

Le sculpteur italien, disparu en 1944, a enfin sa plaque, au pied de la fontaine Saint-Nicolas, dont il est l'auteur.

Article réservé aux abonnés
L.M. Publié le 10/05/2017 à 05:00, mis à jour le 10/05/2017 à 05:01
À côté de la cathédrale, la sculpture qui orne la fontaine Saint-Nicolas est désormais identifiable de tous comme étant l'œuvre de Umberto Bassignani.
À côté de la cathédrale, la sculpture qui orne la fontaine Saint-Nicolas est désormais identifiable de tous comme étant l'œuvre de Umberto Bassignani. L.M.

Le sculpteur italien, disparu en 1944, a enfin sa plaque, au pied de la fontaine Saint-Nicolas, dont il est l'auteur.

Un hommage tout en simplicité lui a été rendu par Georges Marsan, le maire de Monaco, en présence d'une délégation de la commune de Fivizzano dont le sculpteur était originaire. « Ce n'est pas un hasard si le sculpteur choisit de s'installer ici. En effet, Monaco lui offrait une belle visibilité et lui permettait de toucher une clientèle plus large » a déclaré Georges Marsan.

Mais la plus grande galerie de l'artiste italien reste… le cimetière municipal, dont « l'ouverture en 1 870 a motivé son installation », a-t-il ajouté. Des dizaines de ses œuvres y sont encore visibles aujourd'hui.

Un peu d'Italie en Principauté

C'est encore Bassignani qui représenta la Principauté à l'Exposition Universelle de Bruxelles en 1910 et y remporta la médaille d'argent. « Si Umberto Bassignani a étendu son terrain d'action par la suite, à Genève ou Paris, tout est parti d'ici. Il fait véritablement partie de la Principauté. Il était donc légitime de lui rendre hommage », a confié le maire de Monaco.

De son côté, Paolo Grassi, le maire de Fivizzano a tenu à remercier le conseil municipal monégasque pour son initiative : « Notre petite ville de 8 000 habitants est à trois heures de route d'ici. Et pourtant, quand je vois cette statue de Saint-Nicolas, il me semble voir une partie de Fivizzano, ici à Monaco. Notre ville a un grand patrimoine culturel à faire découvrir », a-t-il lâché, comme une invitation.

Un absent était malheureusement à déplorer : le professeur Amadeo Benedetti, à l'origine de toutes les recherches sur le travail du sculpteur, et auteur d'un livre qui reprend l'intégralité de ses œuvres. S'il était bien prévu au voyage, « il est décédé voici une dizaine de jours, et je tiens à lui rendre aussi hommage. Car sans lui, sans son travail, cette journée n'aurait pas existé », a glissé Paolo Grassi.

Bénie par l'Archevêque de Monaco, Monseigneur Barsi, la plaque qui trône dorénavant sur le bord de la fontaine rend à Umberto ce qui appartient à Bassignani.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.