Un coup marketing sans précédent pour le musée, qui aurait été rendu possible par un prince saoudien.
"Salvator Mundi arrive au Louvre Abu Dhabi", a tweeté l'institution, sans préciser l'identité du propriétaire du tableau.
"Félicitations", a tweeté la maison d'enchères Christie's, qui avait organisé à New York la vente du tableau. Le "Salvator Mundi" avait alors pulvérisé le record de la toile la plus chère du monde, détenu depuis 2015 par Les Femmes d'Alger (version 0) de Pablo Picasso.
Depuis cette vente, les spéculations vont bon train sur l'identité de l'acheteur de cette toile, vendue par le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, qui l'avait acquise pour 127,3 millions de dollars en 2013, un prix qu'il avait ensuite jugé sur-évalué.
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En début de soirée, le New York Times a affirmé que l'acquéreur était le prince saoudien Bader ben Abdullah ben Mohammed ben Farhan Al-Saud, proche du prince héritier Mohammed ben Salmane.
Très peu d'informations sont disponibles sur celui qui n'est pas connu pour être un collectionneur. Selon le site du groupe énergétique coté américain Energy Holdings, dont il est vice-président du conseil administration, le prince Bader serait l'un des "plus jeunes entrepreneurs d'Arabie Saoudite", présent dans les secteurs des télécommunications, de l'immobilier, de l'énergie et du recyclage.
Interrogé par l'AFP, Christie's, qui a organisé la vente du tableau, s'est refusé à tout commentaire. Ce tableau était le seul connu de Léonard de Vinci à appartenir encore à un collectionneur privé, tous les autres étant la propriété de musées.
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