L’Histoire racontée au travers des ventes de la maison Christie’s

En 1766, Christie’s organisait sa première vente.

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J.D. Publié le 31/01/2020 à 11:19, mis à jour le 31/01/2020 à 11:19
Nancy Dotta a accueilli à l’Hôtel Métropole les clients de la maison Christie’s pour la présentation du livre Christie’s archives précieuses : les secrets de 250 ans de ventes joaillières d’exception.
Nancy Dotta a accueilli à l’Hôtel Métropole les clients de la maison Christie’s pour la présentation du livre Christie’s archives précieuses : les secrets de 250 ans de ventes joaillières d’exception. J.D.

En 1766, Christie’s organisait sa première vente. Depuis, la maison n’a jamais cessé d’être l’intermédiaire entre les collectionneurs et les passionnés de joaillerie notamment. Autant dire que l’histoire des enchères flirte avec la Grande Histoire.

En ouvrant ses archives à Vincent Meylan, responsable des pages histoire et royautés au magazine Point de vue, la maison de ventes aux enchères a permis l’écriture d’un ouvrage aussi passionnant que divertissant : Christie’s archives précieuses : les secrets de 250 ans de ventes joaillières d’exception, publié en français en octobre dernier aux éditions Télémaque. « La seule chose qui m’intéresse dans la vie ce sont les pierres précieuses », lance d’emblée le journaliste.

Ce livre de 400 pages présenté à l’Hôtel Métropole, à l’initiative de Nancy Dotta, directrice de Christie’s Monaco, par Jean-Marc Lunel, spécialiste international pour la joaillerie chez Christie’s, et l’auteur Vincent Meylan, raconte de merveilleuses anecdotes mais aussi de terribles drames autour des têtes couronnées.

Le cambriolage chez la comtesse du Barry

Et pour cause : l’histoire commence à la fin du XVIIIe siècle, en pleine tourmente politique. « En 1792, les familles aristocratiques qui fuyaient la Révolution sont parties avec leurs bijoux et argenterie. Énormément de collections ont été vendues à l’époque, aux enchères, à Londres car c’était une manière d’obtenir très rapidement de l’argent liquide. » Et c’est ainsi que Christie’s eut en charge les pièces de joaillerie et d’orfèvrerie de la comtesse du Barry. « La vente de la favorite de Louis XV est la plus connue. À la révolution, la comtesse est victime d’un cambriolage au Château de Louveciennes, près de Paris. Les bijoux furent rapidement retrouvés à Londres car les voleurs voulurent les céder à des prix dérisoires. James Christie’s est intervenu assez rapidement. La comtesse eut alors l’autorisation d’aller récupérer son bien. Mais elle est revenue en France et elle a été arrêtée et guillotinée. Le gouvernement révolutionnaire français, quant à lui, a vendu les bijoux au nom du gouvernement français. C’est une des plus grandes ventes aux enchères du XVIIIe siècle. »

Le livre est un florilège de ces histoires incroyables qui ont ponctué deux siècles et demi d’Histoire. Reines et princesses, en passant par les icônes d’Hollywood ou les plus grandes vedettes internationales, toutes passent, à un moment ou un autre, chez Christie’s.

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