Des pièces de monnaie historiques au marteau

La vente annuelle de MDC Monaco, prévue le 14 novembre, rassemble quelque 1 200 monnaies et médailles, qui devraient intéresser amateurs de numismatie et d'histoire

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C.V. Publié le 10/11/2018 à 05:14, mis à jour le 10/11/2018 à 05:14
Datée d'Henri VII, cette monnaie de Grande-Bretagne est mise à prix à 150 000 euros.	(DR)
Datée d'Henri VII, cette monnaie de Grande-Bretagne est mise à prix à 150 000 euros. (DR)

C'est une valeur refuge pour certains amateurs. Une quête de trésors pour les collectionneurs avertis. Le 15 novembre se tiendra une vente événement de numismatie, en Principauté, regroupant 1 200 monnaies et médailles d'époques diverses.

Une sélection ordonnée par les équipes de MDC Monaco, avec des lots issus de plusieurs collections parisiennes notamment. On y retrouve des objets des périodes antiques grecques et romaines, des monnaies royales, modernes et du monde.

« Les plus grandes raretés »

La plus remarquable ? Le lot 869, un souverain 5e type de Grande-Bretagne, époque Henri VII, issu des collections Evans et Lockett 1956. Une provenance prestigieuse pour cette monnaie avec la rose Tudor au revers qui explique son prix de départ : 150 000 euros.

Les numismates devraient par ailleurs s'intéresser à un rarissime quart d'écu aux trois couronnes de Louis XV, frappé en 1715. L'objet compte parmi « les plus grandes raretés de la numismatique française royale », notamment par la qualité de sa patine. Mais par le fait aussi qu'il représente sur l'une de ses faces, le roi Louis XV enfant. Le prix de départ est fixé à 50 000 euros.

« Elles éveillent l'imaginaire »

Une mise à prix similaire pour un essai en or d'une pièce de 5 francs Louis Philippe, frappée en 1830 et jugée rarissime.

« Pour les néophytes, les monnaies gauloises sont toujours intéressantes, car elles éveillent l'imaginaire », confirme Cécile Potocki. Ainsi, une statère d'or des Parisii, peuple gaulois qui a donné son nom à Paris, fait partie des lots. Une pièce en or stylisée représentant un profil d'Apollon sur une face et un cheval sur l'autre, estimé au départ à 20 000 euros.

La vacation du 14 novembre présente aussi plusieurs monnaies antiques, de l'Empire Romain, comme une pièce frappée en 193 au cours du bref règne de Pertinax, mise à prix à 70 000 euros du fait de sa rareté.

Pour les amoureux de l'Histoire de France, vingt monnaies mérovingiennes et une série de pièces de la IIIe République, dont une de 10 francs de 1879 créée par le graveur Dupré - proposée à 10 000 euros - pourraient aussi attirer les regards… et faire monter les enchères.

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