En août, des célébrités avaient interpellé le gouvernement français réclamant "des mesures réellement efficaces pour lutter contre les abandons à la source" en "interdisant leur vente en magasin et en ligne, sur des sites comme Leboncoin".
"Leboncoin, c’est Lemauvaiscoin pour les animaux, tranche Stéphane Lamart. Il y a un vaste trafic et beaucoup de maltraitance derrière. Que Leboncoin n’arrive pas à réguler…" D’où des faits divers sordides. "Nous avons eu une affaire dans le Val de Marne où un chien avait été ‘’commandé’’ uniquement pour être tué, dépecé, et mangé." Il s’agissait alors d’un Border collie de huit mois dont le ‘’maître’’ était… cuisinier de métier.
"Il faut continuer
à sensibiliser"
Si la justice prend de plus en plus en compte la question de la protection animale, une disparité de peines découle de différences de sensibilité des juges. Mais pas que selon Stéphane Lamart, dont l’association se porte partie civile régulièrement.
"La société évolue mais la justice n’a pas encore tous les outils pour sanctionner davantage. Il y a tellement d’affaires devant les tribunaux... Et puis il faut continuer à sensibiliser la police comme les magistrats."
Une question qui ne laisse en tout cas pas indifférents les Français. "D’après un récent sondage, 87 % des Français estiment que la question de la protection animale est importante."
D’ailleurs, à Paris, des témoins s’étaient manifestés ; certains produisant même en justice des enregistrements des gémissements du chiot mis à mort. Glaçant.
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